Ça joue, c'est du sérieux ! (chronique boulistique)

Dix jours à peine après le coup d'envoi du Trophée 2008, donné par un Pierre B. plus jeune que jamais, en présence du Comity attentif, et sous la houlette des Bouldegast, organisateurs talentueux, l'heure est déjà, non pas aux premiers bilans puisqu'à la pétanque rien n'est jamais joué, mais bien aux premiers bilans puisque cette phrase est une véritable escroquerie, et alors, ch'fais c'que j'veux, chuis du Comity, vas-y, t'es pas jouasse ? T'as ketchose à redire ? Boooon.

Premiers bilans, disions-nous avant d'être interrompus, et tout d'abord premiers adieux puisque déjà quelques équipes sont assurées, non pas à la Maif ou à Groupama (purée, le pastis avant 18 heures, c'est vrai qu'ça secoue !) mais bien de se voir interdire l'accès aux quarts de finale.

Il en va ainsi des mythiques Bouldegast qui, bien que drivés de main de maître par un Roland G. au sommet de son art (qui ne l'a vu ces derniers jours motivant son équipe aux cris de "Hardi les p'tits gars, si vous gagnez ce match, c'est un jerrycan de round-up gratos pour chacun ! Quoi, Romain, t'as pas de jardin ? Qu'à cela ne tienne, pour toi ça sera une place VIP au prochain concert de Frédéric François !") n'en enregistrent pas moins trois défaites consécutives.
Idem en poule C pour les Belettes, dont l'obstination à lancer les boules au lance-pierre laisse perplexe... du moins si l'on ne connaît pas le capitaine de l'équipe, la reine de l'élastique, Corinne L.

Situation critique itou pour les Mets ta K-boule et les Rolling Héroïques, dans une poule D de haut niveau, où la qualification s'annonce très disputée, Bas d'la Goule et Coucous c'est nous tenant pour l'heure la corde...

En haut de tableau, signalons deux équipes dont la puissance impressionne : les Meilleurs gagnent et les Boules degomm', respectivement en tête des poules A et C avec quatre victoires sur quatre matchs ! Même si la manière n'y est pas (les contestations incessantes de l'équipe du SIG, armée d'un GPS et d'un mètre électronique à ultrasons, a de quoi en excéder plus d'un !) force est de constater que "bourrin" peut rimer avec "souverain".

Hommage doit être rendu aux Modestes génies qui, après une retraite de plusieurs années (par égard pour nos amis Olivier et consorts, nous tairons les circonstances hilarantes qui avaient conduit les Modestes à quitter le tournoi et dont on peut prendre connaissance, pour peu qu'on soit animé d'une curiosité malsaine et dénué de tout sentiment de confraternité, dans les archives du Comity, en cliquant ici par exemple).

Quant aux mythes vivants, les Affreux Jojo, "l'équipe aux mille talents" (dixit Boulisme magazine), dont - précisons-le pour les novices - les prestations sont encore gratuites, au moins jusqu'à la fin du mois, le public se masse chaque jour plus nombreux pour les saluer.


Une foule compacte réclamait aujourd'hui les Affreux Jojo sur le court central. Peine perdue, Schpountzy et Philou l'pointou étant descendus en ville casser du CRS.